Dans les montagnes, des bâtiments volumineux, souvent construits pour durer, attendent qu’on exploite tout leur potentiel.
Aménagements de logements dans des granges
Maître d’ouvrage
Particuliers, privés, investisseurs
Maîtrise d’œuvre
Atelier Ouvr'ar
Mission
Faisabilités
Des volumes imposants
Très souvent, ces bâtiments abritent des volumes gigantesques, à la fois en terme de surface au sol que de hauteur sous toit.
Économiquement parlant, il faut alors toujours réfléchir à l’opportunité, ou non, d’exploiter l’ensemble des volumes disponibles.
Nous avons mis au point au méthodologie de travail pour ces projets complexes.
Parfois, la solution réside dans un programme complet (plusieurs appartements, voire locaux professionnels), mais qui est plus lourd à financer. C’est alors tout un montage financier à imaginer pour rentabiliser l’opération.
Parfois, il faut savoir se cantonner à une partie du bâtiment, et ne pas hypothéquer l’avenir, en laissant des volumes libres pour de futurs usages pouvant encore arriver
Faire rentrer la lumière
Une problématique récurrente dans ces projets réside dans l’apport de lumière naturelle sous les immenses toitures qui recouvrent ces granges.
Au cours des projets, nous testons différentes solutions qui dépendent du contexte, du programme, et des usages prévus dans le bâtiment :
- chien assis et lucarnes constituent la solution la plus habituelle, et peuvent être dessinés de façon contemporaine
- sur de grandes toitures tout en longueur, l’ouverture dans le toit pour la création d’une terrasse constitue une solution très intéressante (voir ce projet à Gruffy)
- dans certains cas, la lumière peut également venir de façon plus tamisée, à travers des tuiles de verre ou des pans de toiture en polycarbonate par exemple
Ces bâtiments ont une âme et une histoire, qui transparait souvent à travers les matériaux bruts qui les constituent, et que nous aimons mettre en valeur.
Le ré-emploi, une notion centrale en rénovation
La rénovation est une solution clairement écologique dans le sens où elle ne passe pas par l’artificialisation de sols naturels.
Mais surtout, elle permet de redonner une seconde vie à tout une ossature existante (murs maçonnés, charpentes, planchers et menuiseries) qui est déjà là et peut être réutilisée au mieux, améliorant ainsi fortement le bilan carbone du bâtiment final.
Notre travail d’architecte, alors, s’apparente dans un premier temps au travail d’un archéologue, un chercheur d’or qui, dans un ensemble parfois abîmé, hétérogène et compliqué, trouve ce qui vaut la peine d’être mis en valeur, et ce qui peut s’adapter aux nouveaux usages qui l’attendent.