Malgré notre utilisation quotidienne de l’outil informatique pour toutes les phases de projet, la base de notre pratique d’architecte passe encore, et passera toujours, par une phase plus physique, plus manuelle (au sens propre), à travers le dessin à la main, et le travail en maquette.
La maquette possède de nombreux avantages, qui sont souvent irremplaçables.
Pendant les phases de conception, la découpe rapide de volumes en carton permet de tester différentes solutions, de valider ou au contraire d’écarter rapidement des idées. Il s’agit de maquettes volumétriques à petite échelle, qui gomment les détails et font ressortir les points forts du projet, dans son contexte.
En complément, la maquette nous est très souvent utile pour communiquer avec vous, sur les premières phases de travail.
L’architecture est le jeu correct et magnifique des volumes assemblées sous la lumière
disait Le Corbusier. Des documents tels que les plans de niveaux, des coupes ou même des images de synthèse 3d, ne suffisent parfois pas à en rendre compte.
Dès lors, en fonction des projets et de ce que l’on souhaite mettre en valeur, on peut utiliser différents types de maquettes :
- des maquettes “insertion dans le contexte”, qui font part des volumétries sans s’attarder sur les matérialités par exemple :
- des maquettes “plans superposés” permettant de rendre compte de l’agencement des pièces
- des maquettes “intérieures” permettant d’ébaucher les matériaux et les ambiances intérieures
Dans le but de développer encore notre pratique de la maquette, nous avons récemment fait l’acquisition d’une imprimante 3D, qui nous assiste dans la réalisation d’un certain nombre de maquettes, permettant notamment de modéliser rapidement le contexte autour du projet, ou alors de construire de petits éléments délicats difficiles à maquetter proprement en carton.